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lutter de mérite et de faveur contre le comte d’Affry, dont il convoitoit la place ; si l’effet dont son ambition le flattoit ne réussit pas dans son entier, au moins seroit-il à faire essuyer au respectable d’Affry une multitude de mortifications que lui donna le comte d’Artois, comme colonel des Suisses ; mortifications d’autant plus sensibles au vieux militaire, qu’il les méritoit moins et qu’il ne pouvoit ni les repousser ni s’en venger, parce que c’étoit la Reine qui les dirigeoit, et le comte d’Artois qui les lui faisoit éprouver. On sait combien peu les grossièretés, les injus-