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peu de valeur ; il avoit abandonné ce plan ; pour lors cette Déesse bizarre vint le combler de ses faveurs. Il étoit à la Cour à l’aide d’un certain habitant des cantons helvétiques le corriphée du maître, de la maîtresse et de la favorite. Besenval étoit un de ces hommes dont les circonstances déterminent les idées qui, sans en avoir jamais de fixes, prenant celles que l’occasion présente à leur bonne ou mauvaise fortune ; ambitieux, dur, égoïste, mais souple et rampant comme un italien, il laissa bien loin l’urbanité de ses concitoyens pour cultiver les intrigues des Cours. C’est ce Besenval qui osa