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leurs M. Necker, qui craignoit la dépense, et qui n’étoit pas de l’avis des voyages, ayant été consulté, dit : que malgré que le nouveau Roi du soir coûtât presqu’autant que s’il l’étoit pour toute la journée, il valoit mieux s’en tenir à cette recette pour avoir un héritier du trône, qui seroit encore un grand objet de dépense pour l’État, quelque part qu’il fut fait ; et par quel faiseur il nous fut procuré.

Ces petits jeux innocens mirent, dit-on, le Roi en humeur de detrôner à son tour quelque mari. Il en fit confidence quelqu’un des officiers de Cour dont il étoit entouré et qui n’attendoient que le