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jolie figure. Elle ne se trompa point, et son instinct pour cette fois la servit mieux qu’elle ne l’auroit pu désirer. Ce jeune homme étoit un enfant de l’amour et beau comme lui, il venoit tout récemment d’avoir une place de commis au secretariat de la guerre, par la protection d’une comtesse qui est sa mere, et qui ne put jamais distinguer qui en étoit le pere. Tendre, sensible, doux, innocent et timide, afin ; loin d’abord de deviner à qui il avoit l’avantage de parler. On le questionna sur la situation de son cœur, ses réponses et son ingénuité enflammèrent la trop inflammable princesse ; on

lui