Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/103

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 67 )

çaises rendoit encore ces scènes plus touchantes par les airs les plus lascifs, qu’elle jouoit pendant plus de deux heures sous les fenêtres du château. Le vieux Biron qui n’étoit bon qu’à faire ranger les fiacres, étoit le courtisan le mieux instruit de ce qui se passoit toutes les nuits par le moyen de ses sentinelles qu’il chargeoit d’épier ; en intriguant adroit, il disoit tout tout bas et se faisoit encore valoir par son secret.

Enfin, tant que l’été dura, ces nocturnales durèrent. Il est inoui combien la Reine chercha et trouva d’aventures, hommes et femmes elle essaya de tout. Un