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science et des médecins et non de la justice, des magistrats et des bourreaux[1].

Cette démonstration commencée surtout par Jean Wier, poursuivie dans ce siècle par Calmeil, Littré, Charcot, Axenfeld, Valentiner, par nous[2] et d’autres médecins dont le nombre s’accroît chaque jour, finira par apporter la conviction dans tous les esprits débarrassés des préjugés et des superstitions qui ont si longtemps enténébré l’intelligence humaine.


Dans La Foi qui guérit, M. Charcot a fait en quelque sorte la synthèse de son enseignement au sujet des cas réputés miraculeux, appartenant au domaine de l’hystérie. Son exposé rigoureux, basé sur une étude approfondie de faits irréfutables, est de nature à convaincre les plus difficiles.

  1. Nous pensons avec Axenfeld et beaucoup d’anthropologistes de l’école moderne, que l’on doit arriver à la même conclusion pour la plupart des malheureux dits criminels.
  2. Iconographie photographique de la Salpétrière, par Bourneville et Regnard, 1876-1880. — De la contracture hystérique permanente et Appréciation scientifique des miracles de saint Louis et de saint Médard, 1872. — Louise Lateau, ou la stigmatisée belge, 1875.