enfant de vous suivre ici et là, vous ne pouvez pas toujours le surveiller.
— Je le sais bien.
— Si vous me le laissiez, j’en prendrais soin comme s’il était à moi ; il irait à l’école avec les autres enfants, et plus tard nous lui laisserions tout ce que nous avons.
— Je me dis bien qu’il serait mieux avec vous. C’est triste pour un enfant dans not’ maison, mais je l’aime trop.
— Si vous l’aimez pour lui, vous devez vouloir qu’il soit bien élevé, qu’il aille à l’école, qu’il ait une chance dans la vie.
— Je le sais bien. Je me le dis aussi, mais je peux pas.
Caroline se laisse décider. Elle cède ses droits devant notaire à la condition qu’elle pourra en tout temps voir son fils. Les papiers signés devant la cour, Eugénie devient jalouse de Caroline. Sa passion pour l’enfant lui montre la mère sous un nouveau jour : arrogante, voleuse, répliqueuse. Elle l’emploie moins souvent et même sort avec Pierre les jours où Caroline vient. Peu après, la pauvre servante et son mari quittent la ville…
Le rêve est terminé. Eugénie ne sait ce que