Page:Charbonneau - Les Désirs et les jours, 1948.djvu/192

Cette page a été validée par deux contributeurs.
192
LES DÉSIRS

— Je ne suis pas encore habitué à me confier, Louise, mais je m’habituerai.

— Je vous pardonne cette fois, mais à l’avenir…

— Je ne vous cacherai rien. Quelle sera, pensez-vous, la réaction d’Auguste ?

— Il sera sans doute flatté de voir tous les frais que vous faites pour lui seul.

— C’est surtout pour vous, Louise.

— Je veux bien vous croire, dit-elle avec coquetterie.

— Si nous allions ensemble célébrer cet événement.

— Merci. Mais ce soir je suis engagée.

— Ah ! fit-il.

— J’ai promis à maman de dîner à la maison. Mon frère Claude, que nous n’avions pas vu depuis six mois, retourne demain à son poste à Winnipeg.

Elle ajouta après un moment :

— Auguste sera là. Je veux lui annoncer la nouvelle.


Pendant que les jeunes gens font des projets d’avenir. M. Lantoine court au bureau d’Au-