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dominant la rivière, de la reconduire au matin à sa porte…

Armande avait parlé de mes poèmes devant Imelda.

D’ordinaire, l’idée d’être considéré comme un poète de province m’horripilait. C’était pour échapper à ce sort que j’avais quitté Fontile. Mais dans la bouche d’Armande, dont Bonneville m’avait dit qu’elle avait appris mes poèmes, qu’elle les récitait dans son salon avec orgueil, qu’elle en avait mis un en musique, ce compliment me flattait.