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avaient le droit d’envoyer à l’une ou à l’autre, selon la proximité, un élève âgé de seize à vingt-cinq ans.

Le trésor public était chargé de fournir une somme de 1,200 francs pour l’entretien de chacun des élèves.

La translation de l’école d’Alfort à Versailles n’a pas eu lieu, sous divers prétextes qu’il est inutile de rappeler ici.

Quoique bien des causes se soient réunies pour contrarier le but et les succès de ces deux écoles, nous avons vu néanmoins en sortir de nombreux élèves pour se répandre sur le sol de la République et y porter des connaissances très-utiles.

Il suffit aujourd’hui de donner à ce qui existe une organisation plus convenable pour obtenir des résultats heureux.

Cinq professeurs et un directeur nous paraissent suffire à chacune des deux écoles. L’enseignement pourrait y être distribué de la manière qui suit :

1°. Un professeur d’anatomie des animaux domestiques ;

2°. Un professeur de la connaissance et de la santé de ces mêmes animaux ;

3°. Un professeur de botanique, matière médicale et chimie pharmaceutique ;