les écoles primaires que 1,157,889, c’est-à-dire, à-peu-près le trentième de la population.
Admettant ensuite, pour terme moyen, cinquante élèves par école, il faudrait pour toute la République environ 23,155 écoles municipales.
À mesure qu’on s’éloigne de cette première instruction publique, le nombre des élèves diminue avec une progression rapide.
Au sortir des écoles municipales, un sixième au plus se consacre à des études plus relevées ; tout le reste rentre dans les ateliers, ou se livre aux travaux de l’agriculture.
On peut donc borner à 231,577, tous les jeunes gens qui se destinent à entrer dans une nouvelle carrière d’instruction : mais cette portion de jeunesse appartient, pour moitié, à cette classe fortunée de la société qui préfère constamment l’éducation des pensionnats à celle des établissemens publics : d’un côté, la surveillance plus directe que les parens conservent sur leurs enfans ; de l’autre, la faculté qui leur est laissée de diriger leurs études d’après leurs opinions ou leur but, maintiendront toujours ces établisse-