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municipales sur les centimes additionnels de l’arrondissement, et partie sur les revenus ou sur une rétribution de la municipalité elle-même. Une semblable considération nous a amenés à faire concourir l’arrondissement et le département à supporter les dépenses des écoles communales.

Par ce moyen, la demande formée par les conseils municipaux, pour l’établissement des écoles municipales, est soumise au conseil d’arrondissement, qui l’approuve ou la rejette, selon qu’elle est plus ou moins fondée. Ainsi la distribution de ces écoles se fait de manière à assurer l’instruction sur tous les points, sans que le fardeau de la dépense soit inégalement réparti. On suit la même marche pour les écoles communales, dont la demande, formée par les conseils d’arrondissement, est soumise au conseil général de département.

Nous avons distingué un troisième degré d’instruction, consacré à l’enseignement spécial des connaissances nécessaires à quelques professions : ici, les études préparent à l’individu des moyens de subsistance ; et la société ne doit pas plus fournir aux frais de cet enseignement, qu’à l’apprentissage d’un métier. Néanmoins, comme il faut des