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L’ART

de l’art de la teinture, puisqu’il faut pouvoir imiter sur toutes sortes d’étoffes tous les genres et toutes les nuances des couleurs.

Cette partie de l’Art du Teinturier-Dégraisseur n’est guère pratiquée ; et, dans l’impossibilité de faire revivre avec tout son éclat, ou de rétablir dans toute sa pureté une nuance primitive affoiblie ou altérée, on se borne à peigner rudement l’étoffe avec le chardon à foulon, la carde ou la brosse, pour en tirer le poil caché dans le tissu, et en recouvrir la surface.

Nous tâcherons de suppléer à ce qui nous manque de connoissances pratiques dans cette partie, par l’application des principes de teinture les plus simples, et des procédés les moins compliqués.

Comme dans l’Art du Teinturier-Dégraisseur il ne s’agit point de porter une nouvelle couche de teinture sur toute une étoffe, mais d’appliquer sur