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DU DÉGRAISSEUR.

Dans plusieurs de ces cas, on commence par des lavages à l’eau, qui enlèvent une partie de la tache, et on termine par l’acide oxalique ou le sel d’oseille, pour faire disparoître le résidu grisâtre et presque toujours ferrugineux qui reste fixé sur l’étoffe après qu’on a employé les premières lessives.

Lorsque les taches d’encre sont fraîches, on peut les enlever plus facilement que lorsqu’elles ont vieilli sur l’étoffe ; car, dans ce dernier cas, non-seulement l’oxide de fer, qui fait la base de l’encre, a pénétré plus avant dans le corps de l’étoffe, mais l’oxidation a fait des progrès ; et le fer, dans ce nouvel état, n’est plus soluble que par l’acide oxalique.

Lorsque la tache est récente, on peut employer, pour détruire entièrement l’empreinte de l’encre, un acide quelconque, tel que le sucre de citron, l’acide sulfurique affoibli. On peut encore