aussi fréquentes que difficiles à enlever.
Le fer déposé sur une étoffe peut s’y trouver sous des états différens, et sous ce rapport, il n’est pas constamment et dans toutes les circonstances, soluble dans les mêmes dissolvans ; nous devons donc distinguer avec soin l’état du fer dans deux circonstances : 1.° lorsqu’il est à l’état d’oxide noir, c’est-à-dire, voisin de l’état métallique ; 2. lorsqu’il est à l’état d’oxide rouge ou très-chargé d’oxigène.
Dans le premier cas, il adhère beaucoup moins à l’étoffe, et on peut l’enlever avec l’acide sulfurique ou avec l’acide muriatique, affoiblis de douze parties d’eau.
Il suffit de tremper l’étoffe tachée dans les acides et de l’y laisser s’humecter convenablement ; on a l’attention de frotter la tache avec les mains, et en repliant et frottant l’étoffe sur elle-