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L’ART.

auxquelles on le destine, et il est bien moins coûteux.

3.° Un procédé plus simple encore que ceux dont nous venons de parler, consiste à avoir une large assiette dans laquelle on met une couche d’eau ; on place dans le milieu une petite soucoupe ou capsule dans laquelle on met du soufre ; on allume ce soufre à l’aide d’un charbon, et, lorsqu’il est embrasé, on le recouvre d’une cloche de verre dont on fait plonger les parois dans l’eau de l’assiette ; la vapeur blanche qui se forme se précipite sur l’eau, s’y dissout et l’acidule. En répétant cette opération à plusieurs reprises, jusqu’à ce que l’eau marque deux à trois degrés au pèse-liqueur de Baumé, on obtient un acide propre à tous ces usages.

4.° L’odeur particulière que donne la combustion du soufre est due à l’acide sulfureux, qui ne diffère de l’acide sulfureux liquide, que nous obtenons par