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DU DÉGRAISSEUR.

dans le cas de blanchir, du contact du fer et des altérations qu’il éprouve lui-même en passant à l’état d’oxide.

De toutes les étoffes employées à nos usages, celles de lin, de chanvre et de coton sont celles qui ont le plus d’affinité avec les oxides de fer ; de sorte que les taches qui en résultent sont une combinaison plutôt qu’une superposition de l’oxide sur l’étoffe : cette affinité extrême de l’oxide avec ces tissus rend son extraction difficile, et exige l’emploi d’un dissolvant chimique.

Les taches d’encre ont beaucoup de rapport, par leur nature, avec celles de rouille : elles passent même à cet état, lorsque, par le laps du temps ou par les lavages, on a détruit ou enlevé le principe végétal qui tient l’oxide en dissolution.

Les taches d’encre sont encore très-communes, par rapport au grand usage