Page:Chaptal - Principes chimiques sur l’art du teinturier-dégraisseur.djvu/13

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
5
DU DÉGRAISSEUR.

en sont imprégnés la transmettent par le simple contact, on est souvent exposé à en salir ses vêtemens : et les taches qui en résultent, en pénétrant dans le tissu des étoffes et en s’y répandant sur une grande surface, y laissent une impression très-désagréable à l’œil.

Quoique la graisse et la cire aient, par leur nature, une grande analogie avec les huiles, on ne peut pas néanmoins en assimiler les effets ; car la graisse et la cire ne tachent que lorsqu’elles sont liquides, ce qui n’est pas leur état naturel.

Nous devons ranger dans la classe des corps graisseux le beurre, les pommades, dont on fait un grand usage, et qui, par conséquent, donnent matière à beaucoup de taches.

Les taches de fer, ou plutôt de rouille, sont encore extrêmement communes : à-la-vérité, ce métal ne se fixe pas sur les étoffes à l’état de métal ;