Page:Chaptal - Mes souvenirs sur Napoléon.djvu/69

Cette page a été validée par deux contributeurs.

lement pour des motifs connus et approuvés par la maîtresse sage-femme. L’instruction s’y donne chaque jour ; des examens fréquents font juger du progrès des élèves ; des prix sont distribués chaque année à celles qui ont fait preuve de la meilleure conduite et des plus grands progrès.

Ces élèves sont d’abord témoins de la marche et des détails de tous les accouchements ; elles servent d’aides en débutant et opèrent ensuite elles-mêmes.

Après deux ans d’étude, elles sont, en général, assez instruites pour être renvoyées chez elles, où elles ne tardent pas à se faire une grande réputation.

Depuis que ce bel établissement existe, l’art des accouchements s’est régénéré en France, et on trouve des femmes très instruites, sorties de cette école, dans chaque arrondissement.

Indépendamment de ces grands établissements formés dans nos hôpitaux et hospices, on a pratiqué à l’hôpital Saint-Louis, principalement affecté aux maladies de la peau, des bains de vapeurs sulfureuses, des bains de vapeur d’eau douce, des douches, des fumigations pour traiter toutes les maladies de la peau qui se présentent. On y traite même les malades externes qui viennent, à des heures fixes, faire leurs remèdes et s’en retournent de suite pour vaquer à leurs ouvrages.

Depuis que le Conseil général des hospices est