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CHAPITRE III
OPINION DE NAPOLÉON BONAPARTE
SUR LE COMMERCE, L’INDUSTRIE ET LES ARTS.
SUR LE COMMERCE, L’INDUSTRIE ET LES ARTS.
Napoléon n’aimait pas les arts, ce qui provenait peut-être de ce que la nature lui avait refusé ce tact particulier qui nous sert à en apprécier le mérite. Il était même si borné à cet égard, qu’il ne concevait pas qu’on pût s’enthousiasmer d’un tableau ou d’une statue, attendu, disait-il, que « tous étaient des copies de la nature, et qu’il n’y avait pas grand mérite à copier ou à imiter ». Néanmoins, comme il savait que son opinion à cet égard n’était pas générale, il avait l’air de s’intéresser au progrès des arts ; et, par le fait, il a fait beaucoup travailler les artistes. Ses victoires, ses monuments, sa vie fournissaient des sujets nombreux et vastes qu’il n’était pas fâché de transmettre à la postérité.