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Le suc de betterave descend, par la dépuration à la chaux, à deux degrés au-dessous de ce qu’il marquait en sortant de la betterave, et il perd encore 2 à 3 degrés lorsqu’il est entré en ébullition.

Art. IV. Formation des Sirops.

La chaudière dans laquelle se rend le suc épuré doit avoir 8 pieds de long sur 5 et demi de large, et 22 pouces de hauteur.

Dès que le fond de cette chaudière est couvert de liquide, on allume le feu, et on porte, le plus promptement possible, à l’ébullition.

Au moment où le bain entre en ébullition, on y répand un peu de charbon animal, et on en ajoute de temps en temps, jusqu’à ce que le suc soit porté à la consistance de 20 degrés. On pousse alors l’évaporation jusqu’à ce que la liqueur soit concentrée à 30 degrés.

La quantité de charbon qu’on emploie est dans la proportion de 3 pour 100 en poids du suc de betterave[1].

  1. On a observé que le charbon provenant de la préparation du bleu de Prusse, produisait un meilleur effet que celui qui provient de la distillation des matières animales dans les fabriques de sel ammoniac ; ce qui paraît