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DE LA TEINTURE.

mateau entre l’index et le pouce, déploie les autres doigts, et presse de toute la main sur le coton, en le foulant fortement et dans tous les sens (Voyez fig. 2, pl. 4). L’ouvrier se redresse, conserve le coton perpendiculairement (Voyez fig. 3, pl. 4) ; il déplace ses mains pour saisir le coton dans une autre partie, et il le plonge et foule de nouveau ; il se redresse, foule encore et renouvelle cette manœuvre trois à quatre fois. Ces soins extrêmes sont nécessaires pour que le coton boive ou s’imbibe également.

Cela fait, il dépose un des deux mateaux sur le bord de la terrine, prend l’autre avec les deux mains et en exprime une partie avec force. En cet état, il l’accroche à la cheville par la partie exprimée ; et, en prenant le mateau avec les deux mains, par l’autre extrémité, il le tord et en exprime tout le mordant qui y est en excès. Voyez fig. 4, pl. 4.

Il jette ensuite le mateau sur la table, et fait la même opération sur le second.