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L’ART

on a recours à des étuves qu’on pratique dans l’atelier. Ces ressources de l’art sont inutiles dans le Midi, où il est rare que, même pendant l’hiver, on ne puisse pas sécher en un jour une partie de coton, sur-tout lorsque le coton est convenablement manipulé à l’étendage. Et c’est encore un nouvel avantage pour les teintures du Midi sur celles du Nord.

Nous devons donc nous occuper essentiellement des dispositions qu’il convient de donner à un étendage en plein air. On pourra facilement en déduire des conséquences pour les dispositions d’un étendage couvert, en observant, toutefois, que, dans ce dernier, les cotons ne peuvent être que beaucoup plus serrés, par rapport à la cherté des constructions et à la dépense du combustible.

La grandeur d’un étendage doit être proportionnée à la quantité de coton qu’on se propose de mener de front dans le même atelier ; et on peut la déterminer, par approximation, en supposant que le