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DE LA TEINTURE.

des chaudières et des avivages, lorsqu’on le fait à bras, et le broiement de la garance, qu’on exécute par la force des chevaux, n’offrent ni l’économie, ni la perfection d’un service obtenu par un cours d’eau non interrompu et toujours égal.

Comme, en général, chacune des opérations, qu’on fait subir au coton, se termine par le lavage, et qu’on ne peut pas passer de l’une à l’autre sans avoir séché le coton, il s’ensuit que l’emplacement qu’on destine à former un atelier de teinture doit offrir une exposition favorable à la dessiccation. Cet emplacement doit recevoir le soleil de midi, et néanmoins être assez abrité pour que le vent ne tourmente pas les cotons à l’étendage : car, outre l’inconvénient de dessécher trop vite et inégalement, les fils se mêlent, les mateaux s’amoncèlent ou sont jetés sur les piquets, sur la surface desquels ils s’accrochent et se déchirent.

Indépendamment de ces premières dis-