que le résultat de mes expériences ; et je me borne à présenter, pour ainsi dire, la carte de ma fabrique et le journal de mes opérations. Voilà mes titres à la confiance du public.
Celui qui fait mieux, lira, peut-être, mon ouvrage sans fruit ; mais celui qui sait moins, n’y trouvera que des vérités utiles : j’imite le voyageur qui, après avoir parcouru péniblement un pays peu connu, nous associe à ses travaux par la connoissance qu’il nous donne de tout ce qu’il a vu : et comme, en comparant les relations des voyageurs, nous parvenons à acquérir des notions exactes sur les pays qu’ils décrivent, nous pourrons obtenir de semblables résultats dans les arts, si ceux qui les pratiquent nous communiquent, non ce qu’on leur a dit, mais ce qu’ils ont vu, non ce qu’ils ont imaginé, mais ce qu’ils ont pratiqué.
Quelques lecteurs trouveront, peut-être, pénible de parcourir tous les