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DE LA TEINTURE.

-ci, une partie de ses effets au principe animal dont il est pénétré.

La bousseirolle, le redou, l’écorce d’aulne et celle de chêne ne peuvent pas, à leur tour, remplacer le sumach, qui, après la galle, est celui de tous les astringens qui produit le plus d’effet.

L’engallage peut se donner au coton dans une chaudière, comme le garançage : par ce moyen, le coton peut se pénétrer plus également du mordant ; mais ce procédé devient plus dispendieux, par la grande quantité de noix de galle qu’il faut employer pour donner au bain une force suffisante.

On peut encore engaller dans une simple infusion de noix de galle ; mais la couleur en est plus pâle.

J’ai vu des teinturiers qui engalloient, une seconde fois, après avoir séché le premier engallage : mais je me suis convaincu que c’est du temps perdu ; car la même quantité de noix de galle employée en