Page:Chaptal - L’art de la teinture du coton en rouge, Deterville, 1807.djvu/100

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
88
L’ART

lorsqu’il reste sous l’eau et qu’aucun écheveau ne monte à la surface, ou bien lorsqu’en exprimant le coton, l’eau s’en échappe par tous les points et non en gouttelettes.

Dans le second cas, il ne s’agit que de présenter le coton au courant de l’eau, et de l’y agiter jusqu’à ce qu’elle n’en soit plus colorée.

Dans les deux cas, on exprime le coton à l’aide de chevilles qui sont disposées sur le bord du lavoir.

4°. Lorsqu’on dispose le coton pour le garançage, on commence par passer le coton en bâton, c’est-à-dire, qu’on met une livre ( de kilogramme) de coton dans une corde de la grosseur du petit doigt, et longue de 3 pieds (un mètre). On noue les deux bouts de cette corde, on passe une barre dans deux de ces cordes ainsi chargées (ces barres doivent être assez fortes pour soutenir le poids dans la chaudière, et assez longues pour reposer en travers sur les deux côtés).