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Essai

EXPÉRIENCES
SUR LA FERMENTATION VINEUSE,
Par D. GENTIL.

Expérience Ire. Trois muids remplis du moût tiré d’une cuve dont les raisins noirs et blancs avoient été écrasés. Ce moût étoit destiné à faire du vin paillet.

(Nota. Le thermomètre a toujours été celui de Réaumur.)
Octobre 1779.


Jours du Mois. Heures. TEMPÉRATURE. RÉFLEXIONS
et conséquences.
du lieu. de la liqueur.
2 06 10 11 ½
Le maximum de la chaleur a été de 13 degrés ; elle a diminué dès le troisème jours de la fermentation, puisqu’à 9 heures du soir elle n’étoit qu’à douze degrés.
Le 6, l’effervescence n’a plus été sensible, la liqueur étoit encore sucrée.
Ce vin a été tiré au clair en janvier, et au mois de mai, le thermomètre étant à 10 degrés, l’aréomètre y marquois 11.
11 10 13 ½
04 12 13 ½
3 07 10 13 ½
10 09 12 ½
09 09 11 ½
4 12 09 10 ½
07 09 10 ½
5 09 09 10 ½
07 10 10 ½
6 12 10 10 ½
10 10 10 ½