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ESSAI SUR LES ARTS CHIM.

ries, blanchisseries ; et l’expérience nous a prouvé que les fabriques de toiles peintes ne pouvoient pas prospérer dans les climats du midi, parce que l’air sec n’humecte pas convenablement le sol, et que le soleil y brûle les couleurs.

Tous les arts qui demandent une pénible réunion d’hommes, de choses et de moyens, ne peuvent exister qu’auprès des grandes villes. Il est même des arts, tels que ceux qui ont pour objet la fabrication des étoffes, ou certains travaux sur les métaux, qui exigent le concours d’un grand nombre d’individus dont chacun fait mouvoir un des rouages de la machine. C’est ainsi, par exemple, que, depuis le marchand de soie jusqu’à l’apprêteur de l’étoffe, la soie passe par vingt mains différentes, et reçoit de chacune d’elles une préparation.

Il est encore des arts dont le succès est