une seule famille de tous les individus composant un atelier, on n’y voit qu’indifférence, soupçon, inquiétude, dureté, &c.
Les demandes d’objets manufacturés viennent-elles à se ralentir ? Un ouvrier est-il atteint de maladie ? La porte de l’atelier lui est interdite ; tout secours lui est refusé ; et, jouet infortuné du caprice et des circonstances, il épuise dans l’inaction le peu de ressources qu’il s’étoit faites. D’un autre côté, l’ouvrier sent-il le besoin qu’on a de ses bras ? Il pressure le chef et lui impose une loi toujours nuisible au commerce ; il sacrifie son atelier à l’offre d’un plus fort salaire momentané : l’ouvrier et le chef se trouvent ainsi dans un état de guerre habituel : leurs intérêts, qui devroient se confondre, se croisent et se heurtent à chaque instant ; et la prospérité du