où tous les perfectionnemens, devenus communs, se propageoient dans toutes les parties de la France avec la rapidité de l’éclair.
Oh ! combien les arts ont perdu lorsque tous ces liens fraternels ont été rompus ! Dès ce moment, l’ouvrier, concentré dans sa petite sphère, n’a pas porté plus loin ses regards ; il est devenu étranger à toutes les découvertes ; il n’a eu pour lui que ses propres forces : et, dans cet état, les arts, qui n’avancent que par les efforts de l’émulation, ont dû languir dans une pernicieuse stupeur.
Non-seulement le compagnonage étoit utile sous le rapport des progrès de l’art ; mais son organisation étoit telle, que l’artiste qui y étoit une fois admis n’avoit plus à redouter ni le manque de travail, ni les horreurs de la misère. Arrivoit-il