cette dernière quantité que je vais établir mes calculs.
On remplit d’eau, aux deux tiers, une chaudière de quatre à cinq pieds de diamètre sur vingt-deux pouces de profondeur, on y mêle moitié d’eau de chaux, et on y fait dissoudre à une légère chaleur, quatre cents kilogrammes de sucre brut.
Il faut que la dissolution ne marque pas plus de trente-deux degrés de concentration : si elle est plus forte, on l’affaiblit en y ajoutant de l’eau ; si elle est plus faible, on y fait dissoudre du sucre. La concentration à trente-deux degrés ne convient même que pour les sucres secs ; les sucres gras ne peuvent être portés qu’à vingt-neuf ou trente degrés : sans cela, la filtration est presque impossible.
On porte alors à l’ébullition, et lorsque le liquide est parvenu au soixante-cinquième degré de chaleur, on y ajoute quinze kilogrammes de charbon animal ; on brasse avec