Je mêle les mélasses que fournissent les sucres bruts ou de première cuite avec les sirops que j’ai fait filtrer sur les pains, et j’en opère la cuite. Les mélasses marquent trente-trois à trente-quatre degrés, les sirops trente et un à trente-deux et leur mélange trente-deux à trente-trois.
Je verse cent vingt à cent trente litres de ce mélange dans la chaudière, et lorsque la chaleur approche de l’ébullition, j’ajoute environ une livre de charbon animal, que je mêle avec soin dans le bain.
Ces cuites sont plus difficiles que celles qui fournissent le sucre brut, mais avec des soins et de la patience on en tire un bon parti. Ces cuites rendent au moins un sixième de la quantité de sucre qu’on a extraite par la première opération. Ce produit est assez important pour qu’on cuise les mélasses, au lieu de les conserver pour la distillation comme on le fait presque par-tout.