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APPLIQUÉE À L’AGRICULTURE.

temps après, on ouvre le robinet pour la faire écouler.

Pour sentir toute l’importance de cette opération préliminaire, il suffit d’observer que si l’on néglige cette précaution, la paroi de la chaudière s’encroûte d’une couche de tartre et de lie qui ne tarde pas à donner un mauvais goût à l’alcool, et qui détermine la calcination du cuivre, attendu qu’il n’est plus immédiatement mouillé par le liquide.

Du moment que la chaudière est bien nettoyée, on y verse le vin, et on la remplit à-peu-près aux trois quarts. Avant de verser le vin, on a eu la précaution d’ouvrir le robinet latéral pour juger de l’instant où il faut cesser de charger, et pour faire échapper l’air que déplace le vin.

Dans le même temps que la chaudière se remplit, on allume le feu.

À mesure que les vapeurs s’élèvent, on juge du chemin qu’elles font dans toutes les capacités de l’appareil par la chaleur que prennent successivement tous les conduits qu’elles parcourent.

Il passe d’abord un alcool qui n’a ni