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CHIMIE

contrefacteurs de son appareil, tant il est vrai que la législation sur les brevets d’invention est très-insuffisante.

Depuis cette époque, on a varié à l’infini les appareils distillatoires, mais en partant constamment des mêmes principes[1].

Les uns ont dirigé le courant de chaleur qui s’échappe d’un seul foyer sous plusieurs chaudières placées à la suite l’une de l’autre.

D’autres ont varié le nombre et la forme des condensateurs.

Plusieurs ont fait des dispositions plus favorables pour remplir les chaudières, connaître le moment où le liquide ne contient pas d’alcool, chauffer sans frais le vin qui doit servir à la distillation, etc.

Ces découvertes successives ont donné le moyen de distiller avec plus de perfection le marc du raisin, les grains fermentés, la bière, le cidre, etc.

En appliquant à ces substances fermentées la simple chaleur des vapeurs aqueuses ou

  1. On peut consulter avec avantage l’ouvrage en deux volumes qu’a publiés M. Lenormand sur la distillation. C’est un traité complet sur cette importante matière.