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CHIMIE

Jér. Rubée.) Ils employaient, pour luter les jointures de l’appareil, le lut de chaux et de blanc d’œuf, ou celui de colle de farine et de papier.

Savonarole ajoute que, de son temps, on a introduit l’usage des cucurbites de verre pour obtenir une eau-de-vie plus parfaite ; et qu’on coiffait ces cucurbites d’un chapiteau qu’on rafraîchissait avec des linges mouillés.

Il conseille (chap. V) d’employer de grands chapiteaux pour multiplier les surfaces.

Il dit que quelques-uns rendaient le col qui réunit la chaudière au chapiteau le plus long possible, pour obtenir de l’eau-de-vie parfaite en un seul coup ; il ajoute qu’un de ses amis avait placé la chaudière au rez-de-chaussée, et le chapiteau au faîte de sa maison.

Dans le nombre des moyens qu’il donne pour juger des degrés de spirituosité de l’eau-de-vie, il indique les suivans comme étant pratiqués de son temps : 1°. on imprégne des linges ou du papier avec l’eau-de-vie, on y met le feu ; l’eau-de-vie est réputée de bonne qualité lorsque la flamme