Page:Chaptal - Chimie appliquée à l’agriculture, Tome 1.djvu/93

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
27
APPLIQUÉE À L’AGRICULTURE.

lières. J’ai vu des oliviers résister à un froid de quatorze degrés centigrades, et je les ai vus périr à une température de six, parce que, dans ce dernier cas, une couche de neige qui s’était formée pendant la nuit sur les branches de l’arbre, avait été fondue par le soleil pendant le jour, et l’arbre humide fut exposé à l’action de six degrés de froid la nuit suivante.

Il n’y a rien de plus dangereux pour les plantes céréales et celles des prairies artificielles, que les gelées qui surviennent immédiatement après un dégel, parce que les plantes, encore humides et mal établies sur un sol pulvérisé par la glace, ne sont défendues en aucune manière.

3°. Sennebier a été le premier à admettre que l’influence de la lumière était nuisible à la germination, Ingenhouz a confirmé cette opinion par ses propres expériences ; mais M. de Saussure, qui a fait germer des graines sous deux récipiens, l’un opaque et l’autre transparent, s’est convaincu que la germination avait lieu dans les deux cas et dans le même temps, mais que la végétation subséquente était devenue