si elle était annexée à un grand domaine. Les enfans du propriétaire ramassent des engrais, ou nettoient le champ des mauvaises herbes ; le père de famille travaille son sol avec soin et dans les saisons les plus favorables ; il ne laisse pas un coin de terre sans le faire produire : quatre à cinq arpens bien cultivés suffisent à l’entretien d’une famille, tandis que, cinquante, dans une grande exploitation, peuvent à peine en nourrir cinq à six.
Si nous considérons la division des propriétés sous le rapport moral, nous la trouverons encore avantageuse.
Le prolétaire n’a pas de patrie ; il ne reste fixé sur un point que par habitude ; ses moyens d’existence sont partout où il peut occuper ses bras ; les lois ne sont pour lui qu’un mode d’oppression ; le désordre, l’insurrection lui présentent des chances pour améliorer