Page:Chaptal - Chimie appliquée à l’agriculture, Tome 1.djvu/360

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
294
CHIMIE

vent recevoir dans leur assolement toutes les plantes qui conviennent au climat ; mais il n’en est pas de même des sols qui ne jouissent pas de toutes ces qualités.

Dans les terres siliceuses ou calcaires, généralement, sèches, on peut intercaler la culture du seigle, de l’orge, de l’épeautre avec celle du sainfoin, du lupin, de la lentille, du haricot, du pois chiche, de la rave, de la gaude, du sarrasin, de la pomme de terre, etc. On donne toujours la préférence à celles que l’expérience a fait connaître comme les plus appropriées au sol et au climat, ainsi qu’à a celles dont le produit est le plus avantageux au propriétaire.

Dans les terres compactes, où l’argile concourt à donner de bonnes qualités au sol, et qui sont propres au froment, on peut composer ses assolemens du blé, avoine, trèfle, luzerne, vesces, fèves, turneps, raves, navets, choux, colza, etc.

Dans ces divers sols, on établit toujours la succession ou la rotation des plantes qui leur conviennent, en se conformant aux principes que j’ai déjà développés.