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XXV
PRÉLIMINAIRE.

spéculations qui, pour la plupart, déplacent les fortunes sans intérêt ni pour la nation ni pour le gouvernement.

Une autre loi qui n’intéresse pas moins l’agriculture que la société, est celle qui aurait pour but d’encourager le rétablissement des futaies et la conservation de celles qui existent encore : sans cela, un avenir prochain nous menace de leur destruction totale. Sans doute l’intérêt privé, plus actif peut-être de nos jours ; la division des propriétés ; la perte des grandes fortunes territoriales, ont préparé et amené ces résultats : mais la loi y a contribué plus que toute autre chose. En effet, le propriétaire paie, chaque année, l’impôt établi sur les bois, et il est facile de calculer qu’il est plus avantageux pour lui de faire des coupes tous les vingt ans, que de les attendre un à deux siècles.

Une bonne loi sur les chemins vici-