d’un vaste système de feuilles, larges, vigoureuses, qui couvrent entièrement le sol, sont salissantes.
Les céréales sont au premier rang. Leurs tiges grêles, qui s’élèvent dans l’air, et leurs feuilles longues et étroites, admettent aisément dans les intervalles les herbes qui peuvent croître sur le sol, elles leur présentent même un abri tutélaire contre les vents et la chaleur ; en un mot, elles favorisent leur développement.
Les plantes herbacées, qui couvrent de leurs feuilles toute la surface du sol, et dont la tige s’élève à une hauteur convenable, étouffent au contraire tout ce qui veut croître à leurs pieds, et le terrain reste net.
Il faut cependant observer que ce dernier effet n’a lieu qu’autant que le sol convient à la plante, et qu’il est pourvu d’engrais suffisans pour fournir à une belle et forte végétation ; car, à défaut de ces dispositions favorables, on voit souvent ces mêmes plantes, languissantes, se laisser peu-à-peu dominer par des herbes moins délicates, et périr avant le terme.