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APPLIQUÉE À L’AGRICULTURE.

communs à tous, et des alimens particuliers pour quelques espèces. Cette vérité est mise hors de doute, par le choix que font les plantes de certains sels, de préférence à d’autres.


ive. principe. — Toutes les plantes ne rendent pas au sol la même quantité ni la même qualité d’engrais.


Les plantes qui végètent sur un sol en épuisent plus ou moins les sucs nutritifs ; mais toutes y laissent quelques dépouilles qui en réparent en partie les pertes. On peut placer les céréales et les oléagineuses à la tête de celles qui épuisent le plus et qui réparent le moins. Dans les pays où l’on arrache les plantes, elles ne rendent absolument rien à la terre qui les a nourries.

D’autres plantes qui grènent sur le sol, consomment, à la vérité, une grande partie des engrais qui y sont déposés ; mais les racines de quelques-unes ameublissent le sol à une grande profondeur ; elles couvrent sa surface des feuilles qui se détachent de la tige