bine les élémens d’une manière toujours constante, toujours uniforme.
La plante morte se comporte différemment : tous les corps exercent sur elle une action physique absolue ; l’organisation n’en modifie plus les effets ; les mêmes agens, tels que l’eau, l’air et la chaleur, qui entretenaient ses fonctions lorsqu’elle était vivante, concourent puissamment à la décomposer dès qu’elle est morte ; et l’on ne peut prévenir cette complète désorganisation qu’en la privant du contact et de l’action de ces corps.
Ici, la chimie reprend tous ses droits : elle connaît les élémens qui entrent dans la composition de la plante morte ; elle connaît le degré d’affinité qui les unit entre eux, et peut prédire les changemens qui surviennent par l’action des agens externes qu’elle peut modifier à son gré.