de gaz oxigène presque égale à son volume, comme lorsqu’on l’a enfermée pour la première fois ; ce qui prouve que l’air atmosphérique libre peut lui enlever l’acide carbonique qu’elle avait formé.
Les racines se comportent donc, eu égard au gaz oxigène, comme les feuilles, mais elles en absorbent moins ; la seule différence c’est que les racines ne décomposent pas le gaz acide carbonique : cette fonction paraît réservée aux feuilles où l’acide est transporté pour être décomposé par les rayons solaires.
Les résultats sont différens lorsque la racine n’est pas séparée de sa tige : alors les racines absorbent plusieurs fois leur volume de gaz oxigène ; la raison en est simple : ici, l’acide carbonique qui se forme, se dissout immédiatement dans les sucs du végétal ; il passe dans la tige et de là dans les feuilles, qui sont le principal organe où s’opère sa décomposition, de sorte que la racine s’en dégarnit à mesure qu’il s’y forme, et elle en produit à chaque instant sans jamais en être surchargée.
Non-seulement les racines absorbent le gaz