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CHIMIE

ces plantes, lorsque la végétation commence à se développer au printemps.

Quelques parties sèches des animaux, telles que les cornes, les ongles, se rapprochent beaucoup des os par la nature de leurs principes constituans, mais les proportions en varient prodigieusement ; la gélatine y prédomine, et c’est la raison pour laquelle ces dernières substances sont plus précieuses, comme engrais, que les os : M. Merat-Guillot n’a retiré que vingt-sept pour cent de phosphate de chaux de la corne de cerf, et M. Hatchett n’a extrait, par l’analyse de cinq cents grains de corne de bœuf, qu’un cinquième de résidu terreux, dont un peu moins de la moitié était du phosphate de chaux.

Les rognures et les raclures de cornes forment un excellent engrais, dont l’effet se prolonge pendant une assez longue suite d’années ; ce qui provient de la difficulté qu’éprouve l’eau à les pénétrer, et du peu de tendance qu’elles ont à fermenter.

On peut tirer encore un parti très-avantageux des débris de la laine : il résulte des recherches ingénieuses de M. Hatchett, que les