position ; mais telle qu’on la pratique, on n’en perd pas moins une grande partie de l’engrais.
L’usage le plus généralement suivi est de déposer dans un coin le fumier de litière à mesure qu’on l’extrait des écuries ou des bergeries ; on augmente la masse toutes les fois qu’on en fait une nouvelle extraction, et on la laisse fermenter jusqu’à ce que l’époque des semailles, en automne et au printemps, en exige le transport sur les champs.
Cette méthode présente plusieurs inconvéniens : le premier, de former successivement plusieurs couches, qui ne peuvent pas éprouver chacune le même degré de fermentation, puisque l’une la subit pendant six mois et l’autre pendant quinze jours ; le second, de laisser le fumier exposé à la pluie, et de le laver, en pure perte, de tous les sels et de tous les sucs solubles qu’il contient ; le troisième, de décomposer complétement l’extractif, le mucilage, l’albumine, la gélatine, dans les couches inférieures et au centre de la masse ; le quatrième enfin, de laisser échapper dans l’air les gaz qui nourriraient la plante s’ils se développaient près de la racine : car M. Davy