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CHIMIE

sont mêlées ensemble ; mais les moyens pour en connaître les proportions sont difficiles à exécuter et au-dessus de la portée d’un agriculteur : j’ai cru devoir me borner à indiquer un procédé qui suffise pour en constater la présence.

La méthode que je viens de décrire est facile et à la portée de l’agriculteur le moins instruit ; elle n’est pas rigoureuse, mais elle suffit pour donner des résultats approximatifs, et faire connaître la nature et les proportions des substances terreuses qui entrent dans la composition d’un sol. Plus de précision dans l’analyse entraînerait l’emploi de plusieurs agens inconnus à l’agriculteur, et supposerait une habitude d’analyse et des connaissances qu’il n’a pas.

Mais comme les sels jouent un grand rôle dans la végétation, et que les sols en sont plus ou moins imprégnés, je ne crois pas pouvoir me dispenser d’indiquer les moyens de les reconnaître, et, pour y parvenir, je me vois forcé de recourir à des procédés particuliers.

En faisant bouillir de l’eau sur la terre ténue, nous nous sommes emparés de tous