Cet oxide qui décompose l’air en s’emparant de son oxigène, nuit-il par là à l’action salutaire et nécessaire de ce fluide sur les plantes ? Ce sont là des questions qu’on ne peut résoudre que par une longue expérience.
Dans le second cas, la cause est différente, quoiqu’elle ait quelque rapport avec la première : la marne est en général un composé de sous-carbonate de chaux et d’alumine ; les seules proportions de ces principes établissent ses variétés. L’acide carbonique ne sature jamais la chaux dans la marne qu’on extrait de la carrière ; mais lorsqu’elle reste exposée à l’air, la chaux absorbe peu-à-peu l’acide carbonique qui existe dans l’air, elle s’en sature, se divise et effleurit. On peut faciliter et hâter la décomposition de la marne en la retournant pour présenter successivement à l’air toutes les parties de la chaux, et c’est ce qui se pratique généralement par-tout où l’on emploie la marne comme engrais.
On peut proposer, au sujet du carbonate de chaux imparfait, les mêmes questions que pour l’oxide de fer.
Lorsque M. Fellemberg a voulu établir ses