fait pénétrer par-tout les lumières et l’industrie.
L’agriculteur est donc au premier rang parmi les hommes : par quelle fatalité son état a-t-il été constamment, en France, misérable et avili ? Ceux même dont il nourrissait le luxe et la mollesse, l’ont souvent réduit à envier le sort des animaux qu’il associait à ses travaux : les corvées, la dîme, les droits féodaux, ne lui laissaient pour sa subsistance que les plus vils produits de ses cultures ; il arrosait la terre de ses sueurs et les fruits étaient pour autrui.
Dans cet état de misère et d’avilissement, l’agriculteur suivait aveuglément la routine qui lui était tracée : sans émulation, sans lumières et presque sans intérêt, la pensée d’améliorer ses cultures ne se présentait même pas à son esprit.
Ce n’est qu’au moment où, par