d’autres auxquelles plusieurs terrains doivent leur origine.
Les bouleversemens qu’a éprouvés successivement le globe ; la décomposition des couches pyriteuses qui paraissent avoir recouvert une partie de sa surface ; les lacs nombreux qui ont disparu par la main de l’homme ou par la rupture accidentelle de leurs digues naturelles ; le jeu des volcans ; l’irruption des mers ; la dépouille osseuse des animaux et les débris des végétaux enfouis, ont encore formé des sols de toute nature que l’homme a ensuite appropriés à ses usages.
La nature des terres arables serait facile à déterminer, si nous ne consultions que celle des roches qui leur ont donné naissance ; mais les végétaux, l’homme et le temps y ont apporté tant de changemens, que le caractère primitif a presque disparu, et qu’il faut les juger et les apprécier d’après leur état actuel.